where does the energy come from?
On vous explique les différentes formes d’énergie avec… des patates !
L'énergie potentielle et cinétique
L'énergie thermique
L'énergie chimique
L'énergie nucléaire
L'énergie photovoltaïque
Petit making of (projet réalisé en confinement)
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Authors:
Lors du confinement, nous avons réalisé des “conférences confinées” mettant en scène des expériences de physique menées en direct avec juste un smartphone. En voici des extraits.
Transformer son smartphone en microscope
La chute des corps
Le pendule
La vitesse du son
La masse par la pression
Mesurer le champ magnétique
La masse par la vibration mécanique
To go further
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- articles to go further
- The book “Physics Experiments with Arduino and Smartphones” by Giovanni Organtini
- A review article about the topic : Monteiro et al., Am.J.Phys. 90, 328 (2022)
- Conferences in French using smartphone live
- A conference about how to use smartphone at high school (in French)
- The book Smartphonique by Ulysse Delabre in French
These projects were developed by Frédéric Bouquet and Julien Bobroff in the La Physique Autrement team (Université Paris-Saclay and CNRS). Some were designed at the Institut Villebon – Georges Charpak.
A big thank you to all the colleagues, designers and students who contributed to them.
These 8 challenges are aimed at any audience, and do not require any specific skill. You’ll have to download the app “phyphox”.
The 8 challenges and riddles
Trailer
International
Ce projet est naturellement disponible en français.
Eine deutsche Übersetzung der Poster wurde vom phyphox-Team (contact@phyphox.org) angefertigt und ist hier zu finden. Sie können es (frei) verwenden (und teilen) unter den Bedingungen der Creative-Commons-Lizenz BY-NC-ND.
All the contents of this site can be used freely under the terms of the Creative Commons BY-NC-ND license.
This project was designed in a collaboration between the “Physics Reimagined” team and the COMPAS department of the Faculté des Sciences from Université Paris-Saclay.
Physics and mediation: Frédéric Bouquet, Julien Bobroff, Anaïs Vergnolle
Illustrations and graphics: Anna Khazina
Thank you to the entire beta-test team!
Authors:
Des conférences de physique en appartement données pendant le(s) confinement(s). Expériences en direct, maquettes improbables et exemples de recherche contemporaine en physique.
L’application utilisée sur le smartphone est https://phyphox.org/
Retrouvez toutes les expériences testées pendant ces conférences à ce lien.
Conférence n°1 : mécanique et magnétisme
références bibliographiques
Dans la 1ère conférence, on a parlé de ces articles :
- le satellite GOCE de l’ESA
- Les expériences en champ intense russes par explosion : Bykov et al., (2001) Physica B: Condensed Matter, 294, 574-578.
- Le record en labo à 1200 Tesla : Nakamura et al., Review of Scientific Instruments, 89(9), 095106.(2018)
- Supraconductivité sous pression à 260K : Somayazulu et al., Physical review letters, 122(2), 027001 (2019)
- Hydrogène métallique sous pression : Loubeyre et al., Nature, 577(7792), 631-635 (2020)
- Balance avec un nanotube: Chaste et al., Nature nanotechnology, 7(5), 301-304. (2012)
Conférence n°2 : optique, acoustique, mécanique
références biblio
Dans la 2eme conférence, on a parlé de ces articles :
Miao, J., Ercius, P., & Billinge, S. J. (2016). Atomic electron tomography: 3D structures without crystals. Science, 353(6306), aaf2157.
Chen, C. C., Zhu, C., White, E. R., Chiu, C. Y., Scott, M. C., Regan, B. C., … & Miao, J. (2013). Three-dimensional imaging of dislocations in a nanoparticle at atomic resolution. Nature, 496(7443), 74-77.
Tian, Y., Navarro, P., & Orrit, M. (2014). Single molecule as a local acoustic detector for mechanical oscillators. Physical review letters, 113(13), 135505.
Conférence de C. Salomon sur les horloges atomiques et la mesure du temps : https://youtu.be/titp83JsYYQ
conférence n°3 : physique quantique
références biblio de la conf sur la quantique
Dans la 3eme conférence, on a parlé de ces articles :
dualité : Fein et al. “Quantum superposition of molecules beyond 25 kDa.” Nature Physics 15.12 (2019): 1242-1245 ; M. Arndt and K. Hornberger. “Testing the limits of quantum mechanical superpositions.” Nature Physics 10.4 271(2014)
microscopie à effet tunnel : film d’IBM “a boy and his atom” https://www.research.ibm.com/articles/madewithatoms.shtml
quantification : N. Nilius, N., T. M. Wallis, and W. Ho. “Development of one-dimensional band structure in artificial gold chains.” Science 297.5588 (2002) : 1853-1856.
voir dans un atome : A. Stodolna et al. “Hydrogen atoms under magnification: direct observation of the nodal structure of stark states.” Physical review letters 110.21 (2013): 213001.
superposition d’états : A.D. O’Connell et al. “Quantum ground state and single-phonon control of a mechanical resonator.” Nature 464.7289 (2010): 697.
liquides de spin : F. Bert, P. Mendels, O. Cépas, C. Lhuillier, “Quand la frustration rend plus dynamique :les liquides de spins quantiques”, Reflets de la physique, (37), 4-11 (2013)
Conférence confinée n°4 : pourquoi fait-on encore des recherches en quantique ?
Référence biblio de la conf n°4
- photographier un atome individuel : Neuhauser, W., Hohenstatt, M., Toschek, P. E., & Dehmelt, H. (1980). Localized visible Ba+ mono-ion oscillator. Physical Review A, 22(3), 1137.
- mesurer une superposition d’états d’un atome : Monroe, C., Meekhof, D. M., King, B. E., & Wineland, D. J. (1996). A “Schrödinger cat” superposition state of an atom. Science, 272(5265), 1131-1136.
- sauts quantiques : Sauter, T., Neuhauser, W., Blatt, R., & Toschek, P. E. (1986). Observation of quantum jumps. Physical review letters, 57(14), 1696.
- anticiper un saut quantique : Minev, Z. K., Mundhada, S. O., Shankar, S., Reinhold, P., Gutiérrez-Jáuregui, R., Schoelkopf, R. J., … & Devoret, M. H. (2019). To catch and reverse a quantum jump mid-flight. Nature, 570(7760), 200-204.
- supraconducteurs à température ambiante : Snider, E., Dasenbrock-Gammon, N., McBride, R., Debessai, M., Vindana, H., Vencatasamy, K., … & Dias, R. P. (2020). Room-temperature superconductivity in a carbonaceous sulfur hydride. Nature, 586(7829), 373-377.
- superposition de courants dans un squid : Friedman, J. R., Patel, V., Chen, W., Tolpygo, S. K., & Lukens, J. E. (2000). Quantum superposition of distinct macroscopic states. nature, 406(6791), 43-46.
Conférence confinée n°5 : vers l'invisible et au-delà
March 2020, it’s confinement time in France due to coronavirus. We decide to start a “cadavre exquis”, between the past or present collaborators of “La Physique Autrement”. Every day a scientist or a creative person receives the production of the previous one and must be inspired by it to produce something in turn …
Les 58 contributions toutes asemblées dans cette vidéo
17 mars : Julien Bobroff, physicien
Marine Joumard, illustratrice
Pierre Klein, designer
Frédéric Restagno, physicien
Rosalie Loncin, cinéaste d'animation (et illustratrice aussi !)
Frédéric Bouquet, physicien
Charlotte Arene, cinéaste d'animation
Alexandre Echasseriau, designer
Nathalie Lidgi-Guigui, physicienne
Marianne Cardon, designer
Hervé Dole, astrophysicien
un texte proposé par Hervé pour expliquer son choix
Cette vidéo m’évoque, en tant que scientifique, plusieurs choses. La lumière d’abord, en tant que telle mais aussi en tant que vecteur d’information, car l’eau qui réfracte la lumière dans la vidéo engendre un léger arc en ciel qui est utilisé scientifiquement pour analyser la composition à distance des astres lointains.
Ensuite, le mouvement complexe, esthétique et poétique de ce que je crois être de l’eau m’évoque aussi la notion de déformation, ici d’une image, par l’atmosphère terrestre quand on essaie d’obtenir une image nette d’une galaxie lointaine à travers un télescope puissant.
Mais la notion de déformation peut aussi s’appliquer à l’espace-temps lui-même. Cela m’évoque donc les « rides du temps » que provoque par exemple la fusion de deux trous noirs et qui engendre la propagation d’ondes gravitationnelles, récemment détectées de manière routinière par d’impressionnants détecteurs interférométriques d’ondes gravitationnelles comme l’européen VIRGO et l’américain LIGO.
Cela m’évoque également la déformation de l’espace-temps qu’engendrent les immenses regroupements de matière avec des masses gigantesques en astrophysique, comme les amas de galaxies qui regroupent des centaines ou milliers de galaxies. Ces grandes structures, pesant plus de 10^15 masses solaires, soit de l’ordre de 10^45 kilogrammes, s’étendent sur des millions d’années-lumière et créent des images « fantômes » de galaxies encore plus lointaines : les lentilles gravitationnelles. En fait ces amas de galaxies sont composés environ à 5% de galaxies… le reste est du gaz chaud de matière ordinaire (pour environ 10%) et enfin pour environ 80% d’énigmatique matière noire.
Avec ces idées en tête, je propose une image d’amas de galaxie qui contient donc beaucoup de matière noire, de matière ordinaire et de galaxies, mais aussi qui montre la déformation de l’espace-temps sous forme de petits arcs bleutés et courbes. https://apod.nasa.gov/apod/ap190319.html © NASA/ESA Hubble Space Telescope
Héloise Chochois, illustratrice
Thibault Berrido, illustrateur
Wiebke Drenckhan, physicienne
Marjorie Garry, illustratrice
Anniina Salonen, physicienne
Ursula Caruel, artiste plasticienne
Jean-Michel Courty, physicien
Marianne Tricot, illustratrice
Philippe Thebault, astrophysicien
Arnaud Tetelin, illustrateur
Roland Lehoucq, astrophysicien
La première image qui jaillit dans mon esprit en découvrant l’illustration d’Arnaud Tetelin, fut celle d’un interféromètre astronomique comme celui du réseau ALMA (pour Atacama Large Millimeter Array). Situé à 5000 mètres d’altitude sur le plateau chilien du Chajnantor, ALMA est composé de 66 antennes radio. Elles peuvent être organisées dans différentes configurations, la distance entre les antennes pouvant varier de 150 mètres à 16 kilomètres. Les antennes observent simultanément le même objet céleste et le regroupement de leurs données permet de produire une image qui a la même résolution angulaire que celle qu’aurait une antenne unique faisant la taille de l’ensemble, c’est-à-dire 16 kilomètres dans le meilleur des cas ! C’est ce « télescope par morceaux » qu’ont évoqué les disques habités et séparés de l’illustration d’Arnaud. Ce principe a été utilisé à l’échelle de la Terre entière pour créer le Event Horizon Telescope, un réseau de 7 radiotélescopes répartis sur 5 continents. En avril 2019, cette immense antenne virtuelle a réussi l’exploit de faire une image de M87*, le trou noir supermassif situé au centre de la galaxie elliptique M87.
Coline Aubert, créatrice de supports pédagogiques
Camille Jutant, Maître de conférences en sciences de l'information et de la communication
Paul Capdenat-Christy, designer
Sylvain Deville, chercheur en science des matériaux
Clémentine Chambon, designer
Pierre Kerner, chercheur en génétique évolutive du développement
Laure Koroma, designer
Michaël Bourgatte, Enseignant-chercheur en communication
Matthieu Lambert, illustrateur
Claire Marrache-Kikuchi, physicienne
Océane Juvin, designer graphique spécialisée en typographie
Jean-Philippe Uzan, astrophysicien
Adélie Braud, illustratrice
Claire Moutou, astrophysicienne
Maëlys de la Ruée, designer
Joël Chevrier, physicien
Sarah Escamilla, réalisatrice
Roger Mansuy, professeur de mathématiques
Marie Merigot, réalisatrice et animatrice
Sébastien Descotes-Génon, physicien
Sacha Berna, illustratrice
Nicolas Laflorencie, physicien
Lucile Sauzet, designer
Daniel Suchet, physicien
Clément Rosenberg, designer
Marc-Henri Julien, physicien
Julie Borgese, illustratrice et graphiste
Ulysse Delabre, physicien
Joséphine Delaygue, designer
Raphaëlle Jarrige, physicienne et médiatrice à la Rotond
Margaux Khalil, illustratrice
David Clément, physicien
Morgane Parisi, illustratrice
Moreno Andreatta, mathémusicien
Laura Bertrand, illustratrice
Julien Bobroff, physicien
10 mai 2020, fin du confinement, fin du cadavre exquis.
Un grand merci à tous les participants qui ont, complètement bénévolement, accepté de participer à cette chaîne d’images et de science, en répondant à la contrainte en seulement 24 heures, pendant ces deux mois de confinement.
Combien de temps faut-il, de nos jours, pour faire une découverte majeure ? Parfois, l’expérience clé ou le trait de génie ne prennent que quelques heures, comme la découverte des supraconducteurs ou celle des nanotubes, parfois au contraire, des dizaines d’années, comme le boson de Higgs ou les LED bleues. Mais chaque fois, le moment “Eureka” cache des années de labeur, de tentatives, d’échecs, de réflexion, d’apprentissage. Le temps du chercheur est bien étrange, il peut s’éterniser, s’accélérer soudain vivement, puis même se ramifier pour, parfois longtemps après, être récompensé. Ce temps de la recherche est peut-être ce qui fait sa singularité et pourquoi elle semble parfois bien étrange.