C’était comment la science avant ?

On a accueilli les étudiant·es du DSAA Graphisme Transmédia à l’ENS AAMA pour 1 semaine complète en immersion à l’université.

L’objectif ? Leur raconter comment on faisait de la science avant l’arrivée de l’ordinateur, et qu’ils transposent tout ça dans un fanzine réalisé à 28 mains… sans ordinateur !

 

Au menu, l’histoire des machines, les techniques de calcul, la publication d’articles, les cahiers de manip, une visite d’un ancien labo… Mais surtout une véritable machine à écrire, des normographes, de la monographie, du papier et des stylos, beaucoup de dessin et d’écriture à la main.

 

Une semaine riche en découvertes, expérimentations, prototypage rapide, pour un superbe fanzine de 24 pages, imprimé sur place !

Ils ont été tellement efficaces qu’ils ont même eu le temps de monter une mini exposition pour présenter leur travail !

4 jours plus tard...

1 / 13

En images

Un grand bravo aux étudiant·es du DSAA 2 Graphisme Transmédia de l’ENS AAMA : Alicia, Josi, Martha, Colombe, Chloé, Pierre, Ynes, Ael, Hanna, Maya, Lucie, Marika, Violette et Mia.

 

Merci à Anne Barrois, responsable du DSAA pour sa confiance, à la Diagonale-Paris Saclay qui nous a prêté le Proto204, à Valérie Fortuna qui nous a finalement accueilli·es dans la MISS, à Jérôme Alluchon du service reprographie de la Faculté des Sciences pour sa réactivité, au CEP de l’Institut Villebon-Georges Charpak pour son accueil.

 

Ce workshop a été encadré par Lou-Andreas Etienne, Julien Bobroff et Camille Debard.

 

 

Auteurs:

Master Graphisme Transmedia ENSAAMA
physicien
designeuse
graphiste et illustratrice

Ce n’est pas un quart d’heure américain, ni celui de politesse ou de célébrité, et certainement pas un mauvais quart d’heure ! Simplement un quart d’heure, soit 15 minutes ou 900 secondes pendant lesquelles Julien Bobroff improvise sur une image quantique tirée au sort.

 

Le public tire au sort parmi 16 images liées à la quantique,  et le chrono est lancé : à Julien de leur démystifier l’image et de les passionner : anecdotes historiques, découvertes fortuites, expériences délirantes, échanges de lettres, les décennies et les prestigieux noms de chercheurs et chercheuses se bousculent dans ces 15 minutes intenses.

 

Un format à mi-chemin entre les formats de conférences traditionnelles de 1h et les vidéos ultra courtes sur les réseaux sociaux.

Les quarts d’heure quantiques ont été proposés lors de la Fête de la Science au Musée des Arts et Métiers et à la Scène de recherche de l’ENS Paris-Saclay.

Un court aperçu

Ce format a été imaginé par Julien Bobroff et Lou-Andreas Etienne de l’équipe “La Physique Autrement” (Université Paris-Saclay, CNRS).

 

Il a bénéficié du soutien de la Chaire « La Physique Autrement » de la Fondation Paris-Saclay et soutenue par le groupe Air Liquide et le Crédit Agricole – CIB et de Quantum-Saclay et QuantEdu dans le cadre France 2030.

 

Un grand merci à l’équipe du Musée des Arts et Métiers et de la Scène de recherche pour leur confiance et la mise à disposition de leurs locaux.

Auteurs:

physicien
designeuse

Auteurs:

illustratrice

Voici une série d’illustrations sur la physique quantique utilisables librement (licence Creative Commons BY-NC-ND pour usage non commercial). N’hésitez pas à vous en servir pour illustrer des articles, des exposés, des cours…

Toutes les images et légendes (cliquer pour voir en grand)

Ces illustrations ont été conçues par Camille Debard en collaboration avec Julien Bobroff. Elles sont réutilisables librement sous licence Creative Commons BY-NC-ND pour usage non commercial.

 

Ce projet a bénéficié du soutien de Quantum-Saclay et QuantEdu dans le cadre France 2030, de la Chaire « La Physique Autrement » de la Fondation de l’Université Paris-Saclay soutenue par le groupe Air Liquide et le Crédit Agricole – CIB. Il a été réalisé dans les locaux et avec les moyens techniques du Centre d’Expérimentation Pédagogique de l’Institut Villebon – Georges Charpak.

Auteurs:

illustratrice
physicien

Capturée par le satellite Voyager 1, “Pale Blue Dot” reste à ce jour la photographie la plus lointaine de la Terre, prise à près de 6 milliards de km. Cette image a donné son nom à notre exposition, 9 posters carrés pour raconter la Terre sous de nouveaux angles.

 

N’hésitez pas à la télécharger pour l’imprimer et l’afficher, c’est gratuit !

L'expo en 9 posters (cliquez pour agrandir)

Trailer`

Cette série de posters a été conçue par Iona Sagnelonge lors d’un stage dans l’équipe La Physique Autrement en parallèle d’une exposition en volume dans un musée d’un mètre carré.

 

Conception, illustrations, graphisme  : Iona Sagnelonge

 

Contenus scientifiques  : Julien Bobroff

 

Un grand merci à Lou-Andreas Etienne, Camille Debard, Lisa Dehove, Frederic Bouquet et Philippe Thébault.

 

Ce projet  bénéficie du soutien de Quantum-Saclay et QuantEdu (France 2030), de la Chaire « La Physique Autrement » de la Fondation de l’Université Paris-Saclay soutenue par le groupe Air Liquide et le Crédit Agricole – CIB. Il a été réalisé dans les locaux et avec les moyens techniques du Centre d’Expérimentation Pédagogique de l’Institut Villebon – Georges Charpak.

Auteurs:

designeure

Ça pollue beaucoup un·e scientifique par rapport au reste de la société ?

“Kim K vs 1000 scientifiques”  est un jeu hyper intuitif qui compare 2 empreintes carbone :
– celle liée à nos activités humaines (faire tourner un hôpital, 1 semaine de Fashion Week…)
– celle de la recherche (faire tourner un labo de chimie, fabriquer un accélérateur de particules…).

Histoire de clarifier un peu la notion d’empreinte carbone et de discuter de l’impact de la recherche.

Qui pollue le plus ?

.

Bon à savoir : les valeurs sont en “kilotonne équivalent CO2”. Une kilotonne, c’est 1000 tonnes. Et une tonne équivalent CO₂, c’est l’unité de mesure pour évaluer l’impact moyen de tous les gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique.

Toutes les cartes

Imprimez-vous votre jeu !

Ce projet est une création de Camille Debard, Lou-Andreas Etienne et Julien Bobroff pour l’équipe “La Physique Autrement” (Université Paris-Saclay, CNRS).

 

Concept : Lou-Andreas Etienne et Camille Debard

Illustration et graphisme : Camille Debard

Typographie : Pramuk rounded, Indian type foundry

Savants calculs : Julien Bobroff et Frédéric Bouquet

 

Merci à tous les membres de l’équipe qui ont accompagné la création de ce jeu.

 

Il a bénéficié du soutien de Quantum-Saclay et QuantEdu (France 2030), de la Chaire « La Physique Autrement » de la Fondation Paris-Saclay soutenue par le groupe Air Liquide et le Crédit Agricole – CIB. Il a été réalisé dans les locaux et avec les moyens techniques du Centre d’Expérimentation Pédagogique de l’Institut Villebon – Georges Charpak.

Auteurs:

illustratrice
designeuse
physicien

“Ça chauffe chez les scientifiques”, c’est une expo originale sur les scientifiques face à la crise environnementale. Elle existe en grand format, mais on l’a aussi conçue en format nomade, facile à envoyer pour que vous puissiez l’afficher ! Si ça vous intéresse, toutes les infos sont ici.

 

Pour tout renseignement : laphysiqueautrement@gmail.com 

Tous les panneaux (ils sont encore plus beaux en vrai)

1 / 32

Comment l'accrocher en 2mn chrono

Le mode d'emploi rien que pour vous

1 / 20

Le mode d'emploi

pour installer l'expo en pdf

Une exposition conçue par Lou-Andreas Etienne, Camille Debard et Julien Bobroff.

 

 

Des propos recueillis et mis en forme par Lou-Andreas Etienne
Illustrés par Camille Debard
Mis en espace par Lou-Andreas Etienne et Camille Debard.

 

Merci à Pascale, Alexandre, David, Aude, Éloïse, Stéphane, Niels, Tamara et Lina pour leurs témoignages et leur confiance.

Merci à Tamara Ben Ari, cofondatrice de Labos 1point5 et chercheuse INRAE, pour ses conseils dans le choix des données et son accompagnement sur les contenus.

Merci à Anaïs, Frédéric, et toute l’équipe pour leurs idées.

 

Ce projet a été conçu par l’équipe La Physique Autrement du Laboratoire de Physique des Solides (Université Paris-Saclay, CNRS). Il a été imaginé au Centre d’Expérimentation Pédagogique de l’Institut Villebon – Georges Charpak. Il a bénéficié du soutien de la Chaire « La Physique Autrement » de la Fondation de l’Université Paris-Saclay soutenue par le groupe Air Liquide et le Crédit Agricole – CIB.

Auteurs:

designeure
illustratrice
physicien

Capturée par le satellite Voyager 1, “Pale Blue Dot” reste à ce jour la photographie la plus lointaine de la Terre, prise à près de 6 milliards de km. Cette image a donné son nom à notre exposition, qui occupe le musée d’un mètre carré conçu par Alexandre Echasseriau.

 

À vous d’ouvrir, observer, retourner les 9 cubes du musée pour redécouvrir la Terre sous de nouveaux angles. En illustrations, en vidéo, en BD ou en sculptures, toutes réalisées à la main sur du papier maison recyclé.

Un témoignage de Iona, la conceptrice de l'expo

Curatrice de musée, c’est la nouvelle ligne que je vais pouvoir ajouter à mon CV !

Pour réaliser cette exposition, j’ai passé 4 mois de stage avec l’équipe de La Physique Autrement à :
– trouver une thématique pour l’expo
– écouter les cours de physique de Julien
– dépecer le musée pour connaître ses moindres recoins
– m’inspirer en visitant de nombreuses expositions
– et surtout échanger avec tous les membres de l’équipe.

Puis est arrivé le moment des expérimentations. J’ai travaillé sur les supports, les matières, les volumes, les illustrations, la typographie… Et j’ai enfin pu trouver l’identité de mon expo. S’en est suivie une phase d’écriture de textes, de traduction du contenu scientifique en dessins, puis en volume, de façonnage des cubes et même de fabrication de papier !

Les premiers cubes sont vraiment nés seulement au bout du troisième mois. Une fois l’expo achevée, j’ai pu la filmer et la photographier sous toutes ses coutures, avant de l’exposer au grand public.

Voici quelques photos des coulisses de ce charmant cheminement.

Cette exposition a été conçue par Iona Sagnelonge lors d’un stage dans l’équipe La Physique Autrement.

 

Conception, illustrations, objets, signalétique, papier, vidéo  : Iona Sagnelonge

 

Contenus scientifiques  : Julien Bobroff

 

Un grand merci à Lou-Andreas Etienne, Camille Debard, Lisa Dehove, Frederic Bouquet et Philippe Thébault.

 

Le musée lui-même a été conçu par Alexandre Echasseriau.

 

Ce projet  bénéficie du soutien de Quantum-Saclay, de la Chaire « La Physique Autrement » de la Fondation de l’Université Paris-Saclay soutenue par le groupe Air Liquide et le Crédit Agricole – CIB. Il a été réalisé dans les locaux et avec les moyens techniques du Centre d’Expérimentation Pédagogique de l’Institut Villebon – Georges Charpak.

Auteurs:

designeure

Comment envahir de grands espaces avec de la physique ? En collant des stickers partout !

On vous a mis des fun facts de physique sur des stickers de 10x10cm. Un record absolu !

 

D’où vient le claquement du fouet ? Quelle est la vitesse la plus lente jamais mesurée ? Vaut-il mieux courir ou marcher sous la pluie ?

 

Ça marche dans les 2 sens, qu’on tombe sur la réponse ou la question en premier.

Pour que vous les planquiez et que les gens s’amusent à les retrouver pour associer les questions et les réponses.

 

Ne tardez-pas, faites-les imprimer et collez-en partout, dans les toilettes, les halls d’entrée ou les musées, les wagons du RER B (en demandant l’autorisation avant bien sûr) !

Voyez un peu

Voyez un peu mieux

1 / 11

Mode d'emploi

Imprimez-les !

Les fichiers d’impression des stickers sont ci-dessous.

Faites-les faire en noir ou en blanc (ou les deux) sur du vinyle transparent autocollant.

Nous on a confié cette tâche à Signarama Paris 18.

Auteurs:

designeuse
physicien

Léna est illustratrice. Lors de ses vacances, elle aime immortaliser des paysages dans son carnet de voyage. Aussitôt, une idée absurde nous vient : et si, à la place d’un rivage bucolique ou d’un sommet majestueux, Léna venait peindre… nos laboratoires ? Le défi lui est lancé !

 

Direction la Faculté des Sciences d’Orsay. Chaque jour, elle va découvrir un nouveau labo, des sujets insolites, des décors étonnants, et des scientifiques un peu surpris de la voir s’installer au milieu de leurs expériences, aquarelle et pinceaux sous le bras. Et chaque fois, elle n’aura que trois heures pour dessiner les coulisses intimes de la recherche en train de se faire Bienvenue dans un carnet de voyage pas comme les autres.

 

Rendez-vous au Laboratoire de Physique des 2 infinis, au Groupe d’Histoire et de Diffusion des Sciences, à l’Institut Diversité, Écologie et Évolution du Vivant, au laboratoire de Chimie Physique

ALTO

Aujourd’hui, me voilà à ALTO, au Laboratoire de Physique des 2 infinis, au cœur de la physique nucléaire. J’y découvre une énorme citerne bleue, ils l’ont baptisée TANDEM. Ce n’est pas qu’une cuve, non, ce mastodonte est un véritable accélérateur de particules. Il avale des ions négatifs pour les projeter à des vitesses folles, poussés par des champs électriques titanesques, avec presque 15 millions de volts. Ici, on s’affaire à produire des faisceaux de particules parfois très rares pour explorer l’infiniment petit, l’astrophysique, la biologie, et même les nanotechnologies.
Mais comment traduire sur le papier la puissance d’une telle machine, et surtout, les formidables accélérations qu’y subissent des particules… invisibles ?
J’ai trois heures.

Le GHDSO

J’arrive ce matin au Groupe d’Histoire et de Diffusion des Sciences d’Orsay. Je pénètre dans la salle de réunion. Aucune machine, aucun instrument scientifique n’y trône. Pourtant, c’est ici que la recherche s’écrit, s’échange, se discute. Des livres, des notes, des voix animées occupent l’espace. On y étudie l’histoire des mathématiques, de la biologie, de la physique, même de l’enseignement. On y observe comment se forment les pratiques, comment circulent les savoirs, dans le passé, aujourd’hui.

Peu à peu, je comprends que la science se construit aussi avec des idées et des mots. Le laboratoire, invisible, vit dans l’esprit de ceux qui s’y rassemblent. Mais comment le dessiner ?

Au travail.

L’IDEEV

Aujourd’hui, changement de décor, à l’Institut Diversité, Écologie et Évolution du Vivant. Je pénètre de grandes serres où insectes et plantes sont les vedettes. Maïs géants, pousses de melons, haricots, pommiers sauvages, et autres spécimens fascinants…

Ici, on étudie l’écologie, la génétique, et les mystérieux mécanismes du génome du vivant. Comment les plantes s’adaptent aux changements environnementaux ? Quelles sont leurs interactions avec les insectes ? Et les plantes transgéniques ? Autant de questions que les scientifiques essaient de résoudre au milieu de ce curieux jardin-laboratoire. 

À présent, c’est au tour de mes pinceaux de dévoiler les supers-pouvoirs du vivant.

ELYSE

Nouvelle journée, nouveau décor, je découvre ELYSE, un accélérateur d’électrons unique en son genre à l’Institut de Chimie Physique. Dix mètres à peine, il ne paye pas de mine par rapport aux accélérateurs de particules habituels. Et pourtant, il ouvre la porte sur un nouveau monde qui échappait jusque là aux chimistes.

Ici, on traque les premiers instants des réactions chimiques, celles qui ne durent que quelques picosecondes. Un laser déclenche d’infimes paquets d’électrons qui sont envoyés sur les échantillons de scientifiques ou d’expérimentateurs. Puis ils analysent la lumière émise, comme on feuillette un album photo : image après image, l’histoire de la réaction chimique se dévoile… Un lieu où le temps se lit grâce à la lumière.

C’est maintenant à mon tour de saisir ces instants fugaces.

L'ICMMO

Aujourd’hui, place au MET, le Microscope Electronique à Transmission utilisé par l’Institut de Chimie Moléculaire et des Matériaux d’Orsay. A première vue, il ne ressemble en rien à un microscope… optique. Ici, ce n’est pas de la lumière qui est envoyée sur l’échantillon, mais des électrons propulsés à très grande vitesse dans une colonne sous ultra-vide ! Grâce à leurs propriétés quantiques, ils interagissent avec les atomes et permettent des observations allant du diamètre d’un cheveu jusqu’à l’échelle du nanomètre, voire de l’atome. Nous plongeons à l’intérieur d’une cellule, au cœur d’un virus, parmi les particules interstellaires ou dans l’étude des métaux et leurs déformations…

Comment révéler la puissance d’un tel instrument avec de simples pinceaux ? À moi de jouer.

Le LMO

Ce matin, je découvre le Laboratoire des Mathématiques d’Orsay, niché dans un écrin de verdure. Ici, le tableau noir est roi, jusque dans les jardins !

Analyse harmonique, géométrie algébrique, topologie… les sujets, mystérieux pour la néophyte que je suis, témoignent d’une diversité fascinante. Sur les murs, quelques équations subsistent, dernières traces de débats animés. L’esprit d’échange anime ce lieu. Les mathématiques, un langage universel ? Oui, mais aussi une aventure collective.

A ma palette, pour tenter de représenter ces sommets d’abstraction…

L'ISMO

Nouveau lieu, nouvelles salles, me voilà à l’Institut des Sciences Moléculaires d’Orsay. Face à moi, s’accumulent des pompes, des lentilles, des lasers, et même un tunnel d’ultra-vide… Ce n’est pas une mais cinq expériences de pointe qui s’accumulent dans cette machine pour manipuler la lumière. Et il ne s’agit pas de juste l’éclairer, mais de lui envoyer des flashs de lumière tellement brefs qu’ils révèlent les mystères de la matière à des échelles inédites !

À mon tour de résoudre un mystère : comment rendre visible ce qui ne dure qu’un millionième de milliardième de seconde ? Place aux couleurs.

NeuroPsi

Ce matin, je découvre l’Institut des Neurosciences Paris-Saclay. Dans le labo, un amoncellement incroyable de prothèses high tech, de moteurs, de bras manipulateurs, de caméras, de détecteurs… panoplie complète pour mieux comprendre le cerveau et son comportement. Car c’est bien là l’enjeu, améliorer les conditions de vie des personnes équipées de prothèses et réduire leur souffrance.

Comment saisir cette expérience qui tente d’explorer ce qui nous est le plus intime, notre cerveau ?

À moi de faire jouer le mien !

Le LISN

Aujourd’hui, nouveau décor : je découvre la plateforme WILDER du Laboratoire Interdisciplinaire des Sciences du Numérique.

Devant moi se dressent 75 écrans haute-définition qui permettent de visualiser les images les plus folles, de les manipuler, de les analyser dans les plus infimes détails, des molécules aux tableaux d’art. Et soudain, me voilà projetée dans le cosmos. Les toutes nouvelles images du satellite Euclid apparaissent sous mes yeux… Un lieu où l’infiniment petit et l’infiniment grand se révèlent dans le moindre détail.

À mon tour de révéler la beauté de l’Univers.

GEOPS

Dernière étape de mon exploration, me voici au Laboratoire des Géosciences Paris-Saclay. Autour de moi, des roches de toutes sortes : granites, calcaires, grès, basaltes et bien d’autres spécimens fascinants. Ici et là, des échantillons prêts à être analysés pour percer les secrets de notre Terre.

Un appareil attire mon attention : le granulomètre laser. Cet outil permet de mesurer les tailles des particules et de nous renseigner sur les proportions d’argiles et de sables. Une des façons de dévoiler les mystères de nos sous-sols…

À moi de saisir les secrets qui se dissimulent sous nos pieds.

Ce projet a été développé par le service Communication, Médiation et Patrimoine Scientifiques et l’équipe “La Physique Autrement” (Université Paris-Saclay, CNRS).

 

 

Illustrations, design graphique et numérique : Léna MARTY.

 

 

Scénario et contenu scientifique : Léa REMAUD, Anaïs VERGNOLLE et Julien BOBROFF.

 

 

Un grand merci aux laboratoires qui nous ont accueillis :

Auteurs:

illustratrice